Portrait de Sheamus fait par FNLutte
Sheamus, né en 78 à Dublin… Enfance classique: père bodybuilder et mère dont il hérite sa chevelure rousse.
À 13 ans, il rejoint une chorale irlandaise. D’abord perçu comme le prochain Luciano Pavarotti, on le perçoit finalement vite comme le successeur de Jillian Hall. Oui, il avait tout d’une Jillian Hall mais le destin en a voulu autrement. Ça aurait été la bonne planque… Faire croire à un public être lutteur mais être payé pour ses « qualités » de chanteur, il en a rêvé toute son enfance !
15 ans, rêve de devenir le Jillian Hall au masculin anéanti, il se lance dans le football gaélique, où il fut même élu « Sportstar of The Month ». Il enchaîne vite avec le rugby, troisième échec avant d’atteindre la majorité.
Là, on se demande si il va mal tourner. L’Irlande, l’alcool lui tendait les bras ! De déception en déception, il décide d’aller travailler dans une boîte de nuit. Alcool, sexe, drogue, le jeune puceau rouquin est alors prêt à passer du côté obscur. « Heureusement », son travail de garde du corps de quelques célébrités comme Bono lui redonnent l’envie d'y croire. Ses rêves de gosses revenaient en lui petit à petit. La naïveté et la jeunesse peut-être, Bono ne lui proposera jamais de rejoindre U2.
Suivant les conseils de Bret Hart, il débute la lutte dans l’école de Larry Sharpe en 2004. Quelques années de vaches maigres s‘en suivent, l‘échec était proche.
« Je n’avais pas d’attaches, pas de responsabilités et rien à perdre », il le dit lui-même dans une interview. Roux et Irlandais, c’était sûrement trop courant… Il rejoint alors les Etats-Unis et une autre école de lutte, la Florida Championship Wrestling. Et là, c’est la consécration ! Seulement quatre ans après sa première apparition sur un ring contre un certain Robert Pigenion, il devient champion des jeunes pousses de la plus grande fédération du monde.
Début de « l’effet mouton ». Oui, un jeune champion de la FCW, peu importe son talent, est toujours vu comme un futur grand de la World Wrestling Entertainment. Grand problème des fans d’Internet, qui pour la plupart ne l’ont jamais vu lutté mais pensent tout de même qu’il sera le successeur de Triple H ou de n’importe quelle autre grande star de la fédération.
« Les roux sont protégés par l’ange Oliver », disait le « grand comique » Tex. Arrivé devant les caméras de la ECW le 30 juin, champion de la WWE le 13 décembre. Oui, là c‘est sûr, les anges y sont pour quelque chose ! Avec le talent qu’il montre, c’est soit les anges soit Triple H, sinon ça se saurait !
Dimanche 13 décembre 2009, premier sacre de Sheamus, U2 et Bono le disaient: « Sunday Bloody Sunday ».